Objectifs : Actualiser ses connaissances et échanger sur les pratiques
Les avocats sont 3 fois plus touchés que la population moyenne par les problèmes de santé mentale et 85% des cabinets subissent un taux de stress élevé.
Avec à la clé, une atteinte à la performance économique et sociale des cabinets, dans le meilleur des cas.
Et une « omission d’office » dans les situations les plus graves (et de plus en plus fréquentes).
Déstigmatiser, combattre les idées reçues, comprendre, savoir détecter et agir, à l’échelle individuelle et collective, n’est plus une option raisonnable pour la profession.
Objectif pédagogique
A la fin de la formation, les participants seront capables de :
1. Comprendre les facteurs de dégradation de santé mentale qui touchent particulièrement les avocats.
2. Analyser et évaluer leur niveau de risque personnel et celui de leur cabinet.
3. Connaître les mesures préventives et curatives, individuelles et collectives.
4. Appliquer les bonnes pratiques et construire un plan d’action personnalisé pour eux-mêmes et leur cabinet
Programme
I. Déstigmatiser et comprendre
a. Un millefeuille de facteurs généraux expliquant la dégradation du seuil de tolérance physique, psychique, émotionnelle et cognitive au fil des décennies, générale à la population occidentale
b. Des facteurs aggravants, spécifiques à la profession d’avocat c. Des facteurs aggravants, spécifiques aux femmes (70% des avocats à court terme)
II. Prévenir et détecter
a. Muscler sa résistance mentale
b. Promouvoir la santé mentale dans son cabinet et instaurer des stratégies pour un lieu de travail sain
c. Identifier les signaux faibles d’une santé mentale dégradée
III. Conjuguer et guérir
a. L’épuisement professionnel (burn out, bore out et brown out)
b. La crise existentielle de l’avocat
c. Le stress post traumatique lié au stress chronique ou la toxicité au travail
d. Le traumatisme vicariant lié à l’accompagnement de clients victimes